Amis graphistes,
Objectivement parlant, si l’on accepte de suivre le moindre des préceptes de Spreadshirt, du marketing et du SEO, chacun peut espérer atteindre des sommets. Mais c’est une oeuvre de longue haleine. Car, il faut bien avouer qu’avec une telle notoriété, chaque jour ce sont de nouvelles hordes de graphistes qui posent, ici, leurs valises et leurs brushes numériques.
Pour vous, le travail ne devra jamais cesser d’être continu et soigné. Et malgré les avancées technologiques de la plateforme et les interfaces flat design de vos spread shops, nul d’entre vous ne survivra sans une réelle passion dévorante… ou sans un peu plus de temps ou d’argent que les autres.
Car, bien que passionné par nature, si je ne vivais pas - autant que faire se peu - de ce qui me plaît, je n’aurai pas usé d’autant d’audace, d’énergie et d’amour pour vendre mes dessins imprimés sur des T-shirts. De plus le textile est à la mode ! Pourtant, comme chacun sait, les “modes” finissent immanquablement par passer un jour…
Croyez bien que je ne suis pas du genre à ressasser que c’était mieux avant. Comme vous, je préfère imaginer le passé, ne jamais oublier l’avenir et savourer l’instant présent.
Spreadshirt est un outil superbe, mais quiconque souhaite se développer via ce biais devra y consacrer une part importante de sa vie. C’est surtout un outil qui séduit par son apparente gratuité. En effet, Spreadshirt ne crée pas. Il vend les motifs des créateurs de boutiques Spreadshirt.
Si l’objectif est de réussir à tout prix, il convient d’ouvrir 350 boutiques, puis d’arroser, de façon incessante, tous les réseaux possibles. Un tel objectif est atteignable. Mais dans ce cas vous n’êtes pas designer créatif, mais businessman.
En revanche, puisque mon objectif était d’emprunter un tremplin, de trouver mon public, d’affiner ma réflexion et aussi mon trait, alors pour cela, je l’avoue : Spreadshirt fut un bon outil
Bises à vous,
Tizika